BRANCARD - UN COURT-MÉTRAGE RADICAL

Au départ, on était 10. Dix fous furieux dans un parking, un scénario sous le bras, des rêves plein la tête, et une envie furieuse de faire du cinéma.

Et puis quelque chose de magique s’est passé : les gens ont commencé à nous rejoindre. À croire en notre projet. À vouloir en faire partie. Alors on s’est donné les moyens de nos ambitions.

On a fini avec trois camions. Une équipe de 50 bénévoles. Des technicien·nes incroyables. Des comédien·nes généreux. Et toujours cette même passion au cœur.

On avait les financements. Et puis, quatre jours avant le tournage… plus rien. Du jour au lendemain, tout s’est effondré.

MAIS ON N'A PAS ABANDONNÉ.

On s'est fait avancer l’argent, on a foncé, parce qu’on y croyait. Parce que ce film, on l’aime, profondément.

Un peu comme Coppola sur Apocalypse Now — qui a fini par hypothéquer sa maison pour faire exister son film, parce qu’il croyait en sa vision.

Bon, sauf que :

• On n’est pas Coppola.

• On n’a pas tourné Apocalypse Now.

• Et on n’a pas de maison à hypothéquer.

Mais nous aussi, on a voulu croire en notre vision. Parce qu’on est amoureux du cinéma. Parce qu’on pense que ce film mérite d’exister.

Aujourd’hui, on lance cette cagnotte pour pouvoir rembourser les avances, payer ce qu’on doit, et finaliser la post-prod.
Pour que tout le travail de cette équipe incroyable puisse vraiment voir le jour.

Si vous pouvez nous aider, un peu, beaucoup, passionnément, on vous en sera infiniment reconnaissants.
Et si ce n’est pas possible, un partage ou un mot doux, ça compte énormément aussi ❤️

Merci du fond du cœur,
L’équipe du film


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Un petit geste pour vous, un grand pas pour notre film 🎬

Lola se réveille à l’hôpital, la clavicule cassée, une minerve autour du cou, allongée sur un brancard. Deux ambulanciers arrivent, ils la sangle sur le brancard pour la déplacer. Ils sortent de l’hôpital et roulent sur le trottoir, longtemps, trop longtemps. Elle doute des deux hommes, proteste et appelle à l’aide. Sanglée sur le brancard, elle n’a pas la moindre possibilité de se détacher.

Brancard est né d’une urgence : celle de fuir. Fuir un quotidien aliénant, fuir un entre-deux où l’on stagne, ignorer la tension jusqu’à ce qu’elle explose. Ce film est une impulsion, un cri brut. C’est dans cette matière première que l'on a trouvé le souffle initial du projet.

Au centre du récit, un brancard. Objet banal, il devient une métaphore puissante : un lieu clos et mobile, une prison en mouvement. Ses sangles, qui retiennent Lola, traduisent l’oppression ; son déplacement incessant évoque l’espoir de fuite. Tout gravite autour de ce symbole, à la fois contrainte et échappatoire.

Avec Brancard, on veux revisiter le genre du film d’évasion, mais sous un prisme inattendu : celui du road-movie. Là où le film d’évasion traditionnel explore la fuite depuis un lieu clos – souvent une prison – par des plans précis et méticuleux, Brancard réinvente ces codes. Ici, le lieu clos devient un objet en mouvement : un brancard. Ce n’est pas un plan préétabli qui guide la fuite, mais un instinct brut et imprévisible, comme dans un road-movie sauvage où les décors défilent sans fin.
Lola veut se libérer de ses sangles, fuir pour retrouver sa fille. Mikhail et Fabien, eux, cherchent à échapper à leur condition, à un travail qui les étouffe. Tous partagent ce besoin viscéral de liberté, cette envie d’ailleurs. Le film croise les énergies du road-movie – des armes, des trajectoires chaotiques – avec la tension existentielle du film d’évasion.

Le son sera la boussole narrative et sensorielle de Brancard. Il portera le hors-champ, apportant une richesse immersive au-delà de l’image. Cet univers sonore ne sera pas toujours réaliste : il peut être une vibration mentale, un écho des émotions des personnages, un choc sensoriel.

Le concept même de Brancard – un film sans mouvement de caméra – est aussi une volonté de réinventer le langage filmique. Le rythme se construit autrement : par la durée des plans, leur intensité et leur répétition. Cette radicalité visuelle et narrative est au cœur de ma démarche : une montée en tension, continue et implacable.

Avec Brancard, on veux offrir une expérience sensorielle brute, immersive, et repenser les notions de liberté, d’enfermement et de rupture.

La caméra, fixée au brancard tout le long du film, cadre Lola en plan serré. Elle capture ses tentatives de se libérer, tout en restant attachée à Lola, comme un écho de ses entraves. Tout ce qui l’entoure – les lumières, les textures, les mains qui manipulent l’objet – existe dans le hors-champ, visible par bribes. C’est ce hors-champ qui dessine un monde en mouvement, hostile, qu’elle tente de fuir.

Ce film est aussi une déclaration d’indépendance créative : raconter une histoire sans compromis, sans se plier aux conventions. Ici, même une scène de fusillade peut se jouer entièrement hors-champ, car c’est le son, et non l’image, qui portera cette immersion.

Thibault Fauconnet
Réalisateur
Diplômé de l’ESEC, Thibault Fauconnet a signé une dizaine de projets en tant qu’assistant réalisateur pour le cinéma et la télévision (Netflix, Canal+, Amazon). En 2023, il écrit, produit, réalise et distribue ULTRAPOLICE, un court-métrage sélectionné dans plus de 30 festivals à travers 10 pays, primé à de nombreuses reprises et salué notamment dans la presse hispanique. En 2024, le film intègre le prestigieux Brussels Short Film Festival (catégorie 1) et sera présenté au Short Film Corner du Festival de Cannes. Repéré par Eroïn Films (Oscars, César), ULTRAPOLICE entre dans leur catalogue pour une distribution internationale en 2025.

Marie Ferrer
Directrice de production
Diplômée d’un Bachelor en management international, elle s’immerge très tôt dans la création d’événements à l’étranger, façonnant son envie de produire, entre Malte, Bali et le Mexique. Elle s’installe à Paris, une révélation : l’audiovisuel s’impose comme une évidence. Chez Ocurens, elle fait ses premières armes en collaborant à la production de clips pour Rilès, Enchantée Julia et Silva, ainsi qu’à des campagnes pour Adidas, MG et Copin. Son talent et sa rigueur la propulsent rapidement au poste de directrice de production. Aujourd’hui, elle prend un nouveau virage, celui de la fiction. Avec Brancard, court-métrage de Thibault Fauconnet, elle affirme sa volonté de porter des films, d’accompagner leur développement et de structurer leur production, entre exigence artistique et vision financière. Une productrice en devenir, résolument tournée vers la création et l’impact des récits.

Valentin Guyard
Chef opérateur
Major de promotion à l’ESEC, Valentin s’est formé sur des tournages aux côtés de Ricky Saiz, Romain Gavras ou Benoît Debie. Il collabore sur des projets prestigieux pour Netflix, Arte ou Louis Vuitton. Depuis 2022, il signe la photographie de nombreux courts-métrages (La Bougie, Abel et Caïn), de la série Fragile, et du documentaire Le pas sage. En 2023, il éclaire l’univers visuel d’ULTRAPOLICE avec une sensibilité remarquable, conjuguant maîtrise technique et poésie visuelle.

Norman Tonnelier
Compositeur & designer sonore
Diplômé de l’EICAR, Norman est un expert du son et de la narration auditive. Il signe la bande originale de la série Calls (CANAL+), adaptée par Apple TV+, récompensée au MIPFORMATS à Cannes. Il collabore avec France TV, Arte, Spotify ou encore WWF France sur des projets primés. Sur ULTRAPOLICE, il conçoit un univers sonore immersif et cinématographique, à la frontière du réel et du fantastique.

Simon Tristant
Monteur
Monteur éclectique représenté par Collectiv, Simon est remarqué aux UK Music Video Awards et au festival CICLOPE, avec deux Vimeo Staff Picks à son actif. Il développe un style nerveux, inventif, au service du récit. En 2023, il assure le montage d’ULTRAPOLICE, affirmant une fois de plus sa capacité à rythmer l’image avec une précision chirurgicale.

Orane Roncil
Comédienne
Représentée par l’agence Adéquat, Orane enchaîne les projets ciné et télé : Young Millionaires (Netflix), Jalousie Abusive, Nage Libre… En parallèle, elle co-réalise Voyage Sans Destination en 2024. Vue aussi dans le clip Cœur de Clara Luciani, elle impose un jeu fin et engagé, qui s’incarne dans des personnages denses et puissants.

Lisa Nyarko
Comédienne
Reconnue pour ses rôles dans Vermines (Mostra de Venise), Denique Raptum, Brave, ou encore Effet Papillon, Lisa est aussi active en doublage (The Responder, My Lady Jane, Le Flic de Beverly Hills 4) et au théâtre. Elle explore tous les registres, mêlant exigence artistique et grande versatilité.

Ike Zacsongo Joseph
Comédien
Formé au CNSAD et à l’EICAR, Ike s’illustre dans Vermines (nominé aux César), Ad Vitam, ou Dear You (Amazon Prime Video). Sa présence scénique (théâtre, danse, musique) et son jeu physique en font un interprète saisissant, capable de traverser les genres avec intensité.

Vincent Do Cruzeiro
Comédien
Formé au CRR, Vincent joue dans Marinette, Sambre et Le Monde de Demain. Au théâtre, il alterne créations contemporaines et classiques (Britannicus, Dunsinane), cultivant une grande diversité de jeu. Il incarne une nouvelle génération d’acteurs : habité, précis, profond.

Maël Galland
Comédien
Actif dès l’adolescence, Maël navigue entre théâtre (Off d’Avignon, performances immersives), audiovisuel et publicité. On le retrouve dans La Casa de Papel – The Experience (Netflix) et Peur sur le Parc (Parc Astérix), ou dans des pubs pour Decathlon et Bouygues. À l’écran comme sur scène, il transmet une intensité sincère, toujours au service de l’émotion.