DROITURIER

Un village Bourbonnais
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
DÉMOCRATISATION CULTURELLE

Présentation du projet

« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture, ressemble à un arbre sans racines » (Marcus Garvey)

L'association des "Explorateurs Audiovisuels du Patrimoine Bourbonnais" (E.A.P.B.) a pour but de mettre en valeur les éléments de patrimoine qui définissent et forgent l'identité d'un lieu, d'une population, d'un terroir : naturel, bâti, culturel, artistique, gastronomique ou immatériel... Autant de richesses qui nous entourent et de merveilles restant à révéler ou à éclairer, pour le plaisir de tous.

C’est ainsi à une véritable immersion au sein des cultures locales que ces "explorateurs" d'un nouveau genre vous convient. En faisant revivre, grâce à la collaboration active et généreuse de ses habitants, « passionnés de Bourbonnais », et aux techniques audiovisuelles modernes (3D), ces « bribes d’autrefois » qui, portées par une ambiance teintée de mystères et d’aventure, révéleront au plus grand nombre l’inépuisable foisonnement de richesses que recèlent nos territoires.

Dans cette approche, le documentaire sur Droiturier est le premier du genre. Grâce à une méthode de réalisation simple et originale, l'expérience artistique se transforme rapidement en une expérience humaine très riche. Les habitants du village se sont spontanément et aimablement proposés pour faire partie de l'aventure : simple figuration, conseils (et ouvrages) sur l'histoire du village, prêts de documents et d'objets précieux, interviews de certaines figures universitaires sur des thématiques variées, renseignements utiles et pratiques, etc.

Dans ce documentaire, qui comporte plus de 12 séquences, nous avons réussi à mettre du "vivant" dans quasiment chacune d'entre elles. La seule séquence que nous n'avons pas encore pu tourner, faute de moyens, est celle du "Relais de poste". Une séquence pourtant majeure dans le récit de l'histoire du village. Or, chacun comprendra que filmer des lieux vides, des murs nus ou des bâtiments déserts, pour n'espérer enrichir ensuite le montage (post-production) uniquement grâce à des images figées ou des souvenirs inertes, reviendrait à casser brutalement la logique observée jusqu'ici. Ce serait même un non sens complet, une rupture préjudiciable à l'ensemble de l'oeuvre. Il nous faut donc idéalement une malle-poste bien "vivante" et bien "galopante" pour donner toutes ses lettres de noblesse à cette séquence clé du documentaire.

L'équipe ayant cependant déjà financé en fonds propres l'ensemble des dépenses incontournables pour créer le projet (environ 50.000 €) et le faire avancer jusqu'à aujourd'hui, une collecte s'imposait pleinement à ce stade pour "alléger" les efforts financiers de ses membres tout en pouvant terminer le documentaire. C'est la raison pour laquelle nous avons réfléchi à une collecte de dons sur internet. Une fois cette séquence tournée, les derniers travaux de réalisation ainsi que les tournages seront achevés, il ne restera plus qu'à se concentrer sur le montage, le mixage et l'étalonnage afin de sortir le documentaire dans les meilleurs délais.

Merci du fond du coeur à toutes celles et ceux qui nous font l'amitié de croire en ce projet en le soutenant financièrement.

A quoi sert l'argent collecté

L'argent issu de la collecte servira à financer le tournage de la séquence sur le Relais de poste de Droiturier. Pour cette séquence (scène de reconstitution historique), nous avons besoin d'une malle-poste (18ème siècle), d'un cheval, d'un cocher et du transport AR par camion entre Droiturier (03120) et Marcigny (71110) avec mise à disposition sur la journée.
Le coût global pour cette opération se situe autour de 2.500 € HT.


Objectif de collecte

2 500,00 €

Montant Global

52 500,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Réalisation générale du documentaire

Investissement en matériel 29 400,00 €
Costumes, accessoires, maquillage 600,00 €
frais divers (déplacements, restauration, abonnements patrimoine et audiovisuel divers) 3 000,00 €
Salaires : réalisation - prise de vues - montage - étalonnage : 8.000 € 8 000,00 €
Salaires : infographie 3D (maquette numérique) 6 000,00 €
Salaires : montage son - mixage audio 3 000,00 €
Location malle-poste 18ème, cheval, cocher, transport AR par camion 2 500,00 €
SOUS TOTAL 52 500,00 €

TOTAL

TOTAL 52 500,00 €

Recettes

Désignation Montant

Réalisation générale du documentaire (15 séquences sur 16)

Auto-financement 50 000,00 €
SOUS TOTAL 50 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 2 500,00 €

TOTAL

TOTAL 52 500,00 €

E . A . P . B . ou les « Explorateurs Audiovisuels du Patrimoine Bourbonnais » est une association qui a pour but la production d'œuvres audiovisuelles portant sur les patrimoines du Bourbonnais (bâti, historique, architectural, culturel, artistique, folklorique, musical, gastronomique, immatériel, etc.) un territoire correspondant aujourd'hui, à peu de choses près, au département de l'Allier (03).

Le premier épisode de cette production se concentrera, sous la forme d’un documentaire, sur l'histoire du petit village de Droiturier, situé sur les contreforts de la Montagne Bourbonnaise, dans le sud-est du département.

L’objectif principal est de faire découvrir au plus grand nombre les innombrables merveilles du Bourbonnais grâce à un voyage audiovisuel immersif dans les différents lieux remarquables qui le composent.

Valoriser le BOURBONNAIS, c'est un travail approfondi et passionnant de recherches, d'écriture, de prospective....

 

 

 

Comment procéder, quel type de travail sera réalisé et de quelles façons ?

Un travail exigeant et rigoureux d'appropriation et d'assimilation de l'histoire du Bourbonnais s'avère primordial pour pouvoir restituer au spectateur averti des synthèses historiques de qualité, exemptes de toute approximation. Ce travail renvoyant constamment à la grande Histoire de France, il est vite apparu comme une évidence la nécessité de faire astucieusement résonner les trois histoires entre elles : celle de la France, celle du Bourbonnais et celle du lieu exploré à l’instant « T ».

Consacrer un temps déterminant à la recherche, à la lecture, à l'assimilation en profondeur de ces histoires aux intersections multiples, permettra de déduire les « portes d’entrée temporelles » idéales pour introduire l’histoire d’un lieu. Un fait national majeur, conduisant à un fait régional de moindre envergure mais possédant lui-même un lien fort avec un événement emblématique local, on établira ainsi des passerelles temporelles les plus judicieuses qui soient afin de permettre ces allers-retours enrichissants du scénario entre les différents « étages » de l’histoire, une gymnastique nécessaire pour bien mettre en perspective les événements les plus remarquables de notre histoire, locale et nationale.

Une période d’environ dix siècles sera ainsi couverte, depuis la naissance du Bourbonnais (Xème siècle, première maison de Bourbon), en passant par la régence de Anne de Beaujeu et les rois bourbons ayant régné sur la France, pour finir notre exploration un peu avant la première guerre mondiale. On aura ainsi croisé l’histoire du département dans ses périodes les plus emblématiques, grâce notamment aux « passerelles dynamiques » venant, comme on l’a vu, relier de façon pertinente l’histoire de France à celle des « fiefs » du Bourbonnais explorés.

 

Chaque scénario accouchera d’un véritable foisonnement d’informations de différentes natures, propres à chaque lieu : ouvrages anciens, gazettes locales, recueils historiques, enquêtes, discussions informelles avec les habitants, visite des anciens, échanges approfondis avec les acteurs locaux de sauvegarde du patrimoine (lorsqu’il y en a), visionnage de documents et archives (vidéos, audios, écrits), expositions, salons, rencontres, repérages des différents lieux pour préparer les tournages et rencontrer les habitants, faire réémerger la vie folklorique d’autrefois (danses, chants anciens, costumes traditionnels, instruments de musique rares), ressusciter les signes distinctifs d’appartenance culturelle tombés dans l’oubli, les coutumes ancestrales, les rites en voie de disparition, la pratique de certains métiers, le « parler local » (patois), en somme l’ensemble des éléments qui caractérisent la culture d’une population définie, au sein d’un territoire précis.

 

 

 

Qui réalisera ces œuvres audiovisuelles ?

Porteur de ce projet et intermittent du spectacle depuis 25 ans, j'ai commencé ma carrière audiovisuelle à Vichy en 1999 après une formation comme « opérateur en audiovisuel et assistant de réalisation ». Je l'ai poursuivie ensuite à Paris auprès de productions comme "Vis ma vie", "Zone interdite", "Envoyé spécial", "La carte aux trésors", et bien d'autres…

               J’ai enfin travaillé pendant 18 ans comme étalonneur sur la série "Plus Belle La Vie" (Marseille), à l’époque diffusée sur France 3.

 

Suite à l’arrêt de cette série en novembre 2022, et de retour dans le Bourbonnais, j’ai été chaque jour saisi et émerveillé par la richesse des patrimoines qui m'entourent. J’ai alors eu l’idée de mettre à profit mon expérience professionnelle au service de cette belle région : mettre tout simplement en lumière les multiples visages du patrimoine Bourbonnais pour en révéler la beauté et l’infinie variété. Etant entouré de passionnés du patrimoine depuis longtemps (propriétaires de belles demeures, bénévoles, responsables d'associations de protection et de sauvegarde du patrimoine…), j'ai été particulièrement sensibilisé aux richesses et aux trésors d'histoire que recèlent chaque ville et village qui composent le périmètre du Bourbonnais. Or, le constat est clair : les gens aiment comprendre d'où ils viennent, ils sont curieux de découvrir leurs racines, les fondements de leur histoire. Qui étaient leurs ancêtres, pour quelles raisons ils ont été amenés à vivre là, de quelle manière ils ont vécu, avec faste et brio ou au contraire en subissant parfois des existences très contrariées, voire douloureuses et pénibles. EAPB se propose de faire revivre les liens pouvant réunir ces histoires locales : celle du Bourbonnais à laquelle les habitants sont rattachés et celle de leur pays, la France, en perpétuel redécoupage jusqu’à la révolution. Mettre un nom sur les monuments qui nous entourent par exemple, permet d’en redécouvrir l'origine, d’en comprendre la portée historique, et, ce faisant, d’éclairer un peu mieux notre propre trajectoire…

 

Cela aura pour vertu de permettre à chaque habitant d’être ainsi mieux « ancré » dans l’histoire et la géographie de son pays, ce qui engendrera un sentiment d’appartenance fort, de la fierté et une meilleure adhésion au territoire qui l’accueille.

 

C’est donc un état d’esprit, et même une « inspiration culturelle » vive et pleine de fraicheur qu’il s’agit de faire naître ici, grâce à la volupté des images, à l’éclat des lumières, à l’univers des sons...

Les Bourbonnais, ainsi réunis par une adhésion forte à leurs patrimoines locaux, deviendront peu à peu et peut-être même à leur insu, les plus ardents ambassadeurs de leur territoire.

 

 

On se doute que l’ancien duché des Bourbons inspire quelque fierté aux habitants instruits. Mais qu’en est-il des autres catégories de la population ? Quid de son rayonnement au-delà du seul périmètre de l’Allier, dans le reste de la France et à l’étranger ? pour exciter la curiosité touristique du plus grand nombre et faire croître en notoriété le département, EAPB tente de réunir et d’impliquer aussi bien les esprits fins, cultivés et délicats que les néophytes les moins rompus et les moins habitués à un voyage culturel sophistiqué. L’originalité de notre approche est justement de vouloir nous adresser à tous, sans distinction de niveau social, statut, âge, sexe, religion, origines…

 

Oui, ce projet est donc pleinement destiné au « grand » public. Il est même, par son mode de réalisation profondément démocratique (impliquer le plus possible les populations locales), profondément « inclusif » aussi donc. L’aventure autour du patrimoine s’enrichit constamment d’aventures humaines fortes : aristocrates, bourgeois, ouvriers, agriculteurs, retraités, tous hissés au même rang et placés indistinctement sous le sceau universel de la culture.

 

Aucun élitisme social ne peut donc ici prévaloir, le patrimoine s’adressant à tous, aussi bien aux petits qu’aux grands, aux riches qu’aux pauvres, aux instruits qu’aux analphabètes. La « Culture » est et se doit de rester un facteur de cohésion sociale déterminant et non un motif d’exclusion. Cette approche sera déterminante pour EAPB. À nous de réinventer en permanence les « recettes » qui garantiront cela.

 

Les touristes ne viennent pas en France exclusivement pour la qualité de notre gastronomie, le Lido ou la tour Eiffel… loin s’en faut. Ils sont surtout attirés par la richesse culturelle et le patrimoine fabuleux dont notre pays a la chance d'être dépositaire. La réalisation de ces œuvres audiovisuelles vise donc également un public international, gourmand de ces histoires débordant d’anecdotes enfouies au plus profond des âges que l’on déterre parfois au terme d’enquêtes improbables et qui constituent la véritable « mémoire locale des peuples de la terre », à mi-chemin entre tradition orale et écrite. Correctement scénarisé et avec un brin de créativité en sus, n’importe quel élément de patrimoine peut s’exporter avec brio…

 

Si les célèbres mentions stars des guides de voyage : "vaut le voyage" et "vaut le détour" font office de récompenses suprêmes et sont traditionnellement délivrées au compte-goutte, nul doute qu’en s’adressant ainsi aux passionnés de vieilles pierres, d’histoire de l’art et de faits remarquables, les patrimoines ainsi visités ou « revisités », verront leur fréquentation et leur notoriété sensiblement dopées. Pour ce faire, des formats courts, plus adaptés à certaines populations (exemple : le réseau « TikTok » pour les plus jeunes ou « Facebook » pour les plus de 35 ans) seront mis en avant afin d’élargir sensiblement l’audience tournée vers ces patrimoines.

 

Enfin, pour l’humble artisan vidéo que je suis, ce projet constitue à la fois un honneur tout autant qu’un défi : il y a tant à apprendre, à découvrir, à observer, à assimiler, pour pouvoir synthétiser les différents contenus et être en mesure de les vulgariser en les transmettant au plus grand nombre de la façon la plus adaptée, la plus inspirée, la plus délicate qui soit.

Mais avant de songer à dévoiler au grand jour les innombrables facettes de ce patrimoine, il convient de "descendre un peu en soi", de faire silence, pour se mettre en condition d'écouter avec respect, solennité, voire dans un recueillement quasi monacal, celles et ceux qui nous ont précédés dans l’Histoire de ce beau pays. Une vraie et profonde humilité de rigueur s’impose en effet face à ces populations passionnées, bien souvent érudites et très au fait de leur histoire locale.

 

 

 

En quoi ce projet peut-il se dire « inclusif » et « collaboratif » ?

Les habitants de chaque lieu visité seront sollicités, mis à contribution, dans la limite de leurs souhaits et de leur disponibilité, pour apporter à la réalisation du documentaire tourné sur leur territoire, une patte résolument locale : leurs éclairages propres, leurs souvenirs personnels, les anecdotes ressuscitées d’un passé reculé, les témoignages vivants de figures locales, d’un parent, neveu, cousin... Une part importante des repérages sera ainsi consacrée à recueillir la parole des anciens, il est question ici de sauvegarder la mémoire orale des villages avant qu'elle ne disparaisse un jour... Chaque production audiovisuelle consacrera donc une part déterminante aux interviews, aux récits, aux témoignages vivants. Associer à ce projet les participants qui le souhaitent constitue pour EAPB une clé majeure pour emporter l'adhésion des habitants ainsi que leur implication personnelle dans la mise en relief de leur patrimoine.

Ce travail collaboratif très enrichissant devrait notamment permettre d’accroître la qualité des vidéos produites en s’appuyant sur des associations locales de défense du patrimoine, universitaires à la retraite menant des enquêtes sur tel ou tel aspect historique de leur village, propriétaires de belles demeures anciennes, de châteaux inscrits, protégés ou classés aux Monuments historiques donnant exceptionnellement l'accès, le temps d'un tournage, à certains lieux emblématiques habituellement fermés au public, et permettant ainsi la révélation de curiosités inédites, de collections rares, de paysages naturels remarquables, de mobilier précieux, de lieux inconnus du plus grand nombre. Le temps d’un souffle, d’un zoom, l’histoire fait irruption, se concentre sur un point de patrimoine, l’éclaire de son faisceau le temps d’en faire le tour, puis se replie pour mieux repartir caracoler ailleurs…

 

Dans ce même esprit, EAPB tentera de créer une relation durable avec le réseau des VMF (Vieilles Maisons Françaises) qui fait office de référence, sinon d’acteur clé dans l’aventure du patrimoine en France. Espérant que cela permettra peu à peu la mise en relation avec des propriétaires de châteaux privés et de belles demeures anciennes, idéalement mus par un désir partagé de montrer leurs plus beaux éléments de patrimoine afin d’en faire profiter le plus grand nombre.

 

Pour conclure, il serait intéressant de mettre en perspective le passé historique et le présent contemporain de chaque lieu : quels sont les héritages subsistant du passé ? Quels liens, coutumes ou mœurs ont su demeurer au fil du temps ? Qu’est-ce qui anime encore aujourd’hui le village ou la ville de jadis ? On s’intéressera ici aux évolutions démographiques – peuplement ou dépeuplement – depuis le moyen-âge, aux traditions remarquables ayant traversé les âges, aux coutumes vestimentaires préservées, aux recettes gastronomiques gourmandes ressuscitées du fond des âges, etc.

 

Si donc l’angle de traitement croise en partie celui des œuvres audiovisuelles historiques traditionnelles (de type « Secret d’histoire »), la particularité de l’approche qui est ici proposée réside dans l’exploration profonde des histoires locales bourbonnaises. Loin des seuls traitements habituels, on tentera de faire résonner autant que possible l’histoire du lieu avec la mémoire de ses habitants. Celle riche et belle « conjugaison vivante » devrait permettre de revisiter les standards de la seule approche documentaire classique. C’est en cela que l’on reconnaitra la « patte EAPB »…

 

 

 

 

De quelle façon ces œuvres audiovisuelles seront-elles réalisées ?

Après un démarrage rendu possible grâce à un « fond matériel » conservé d’une ancienne société de production, EAPB a néanmoins dû procéder à des investissements conséquents pour garantir un aspect contemporain aux images réalisées et évoluer ainsi dans un éco-contexte technico-artistique plus moderne, plus souple, en un mot plus qualitatif.

 

 

 

L’équipe de production EAPB se compose de la manière suivante :

 

  1. Tout d’abord le premier cercle, ou « noyau dur », composé de trois personnes :
  • le réalisateur et porteur du projet (Ludovic Givelet)
  • un infographiste 3D (en charges notamment des maquettes numériques)
  • un ingénieur du son (monteur son, mixeur et compositeur).

 

  1. Dans un deuxième cercle, se trouve une équipe de professionnels, disponibles en fonction des besoins particuliers de telle ou telle production :
  • un assistant à la prise de vues (Chef opérateur)
  • un 2ème ingénieur du son (pour la prise de son sur certains tournages)
  • un infographiste 2D (fabrication de génériques images originaux ainsi que réalisation des « cartouches » d’ITW (interview) basées et déclinées sur un même thème artistique)
  • un stagiaire et/ou un(e) apprenti(e).
  • éventuellement d’autres postes moins fréquents, à recruter ponctuellement selon les besoins spécifiques des productions.

 

 

La qualité visée est celle des magazines audiovisuels d’histoire diffusés en première partie de soirée à la télévision, tels que "Secret d'histoire", "Des racines et des ailes", ou d’autres.

 

 

La logique de traitement, quant à elle, s’inscrit dans une approche classique :

 

  1. La phase de préproduction (préparation du sujet) :

Documentation, enquêtes de journalisme, écriture audiovisuelle, construction du sujet, mise au point des aspects administratifs, financiers et juridiques, repérages, etc.

  1. La phase des tournages (réalisation et mise en images concrète du sujet) :

Sur le terrain, c’est le tournage des images et des sons nécessaires à la fabrication de l’oeuvre.

  1. La phase de post-production (finalisation du sujet) :

C’est le temps du montage image, du montage son, des « trucages » (effets spéciaux), de l’intégration 3D, du mixage audio, de l’étalonnage, etc.

 

 

 

La nécessité d’une collaboration étroite avec les acteurs culturels du département

Il est très important de souligner la nécessité d'un soutien actif de la part des acteurs culturels locaux (municipalités, communautés de commune, département, région, état, Europe) pour mener à bien ce projet : autorisations, facilitations de tournage, soutiens, conseils, aides aux financements, invitations à des manifestations artistiques et culturelles de premier plan afin de pouvoir filmer les événements les plus emblématiques de chaque lieu sous le meilleur angle qui soit, et implications diverses dans la vie culturelle locale des villes et villages du Bourbonnais.

 

 

 

 

Quels retentissements, quelle vulgarisation, quelle « diffusion » ?

Pour accroitre le rayonnement de l'identité culturelle Bourbonnaise et faire grandir sa notoriété en France comme à l’étranger, se pose naturellement la question technique de la « vulgarisation » ou de la « diffusion » des œuvres réalisées. En d’autres termes, de quelle manière convient-il de procéder pour restituer concrètement aux différents financeurs, sponsors, mécènes, investisseurs, etc. les œuvres financées par eux ?

 

La réponse est simple, le principe universel prévalant ici est le suivant :

Le « financeur » est celui qui décide des modes de diffusion et fixe les modalités concrètes qui en découlent. Deux approches peuvent ainsi être envisagées, selon les financements obtenus :

 

  1. L’approche commerciale :

 

  1. Ici, c’est EAPB qui prend intégralement en charge la commercialisation de son œuvre.

Elle identifie les différents moyens et supports de vente les plus à même de lui procurer le meilleur apport financier qui soit, tout en respectant au mieux les caractéristiques éditoriales et artistiques de l’œuvre qu’elle a produite. NB : une association peut très bien vendre commercialement une œuvre, tant que cela ne conduit pas à l’enrichissement personnel de ses membres.

 

  1. EAPB peut également confier à une société de production externe, spécialisée dans la recherche de financements, le soin de trouver les subsides nécessaires pour financer l’œuvre. Avec le risque toutefois d’être partiellement dépossédé de l’œuvre et de se voir parfois imposer des choix éditoriaux contraignants (contreparties).

 

Dans cette approche, les différents axes possibles de diffusion sont, potentiellement :

 

  • Une diffusion tv régionale (France 3), voire nationale (RMC Story, RMC Découverte, Histoire TV, etc.) permet de garantir la meilleure visibilité qui soit à ces vidéos qui, par le biais de « la petite lucarne », deviennent plus vite et plus facilement des ambassadrices du patrimoine français.
  • Des projections en salles de cinéma
  • Des projections en salles polyvalentes avec vente de DVD en sus
  • Publication sur plateformes V.O.D. (Prime vidéo, Netflix, Disney+, Youtube Premium, Apple TV+, etc.)
  • Publication V.O.D. « privée » sur des sites internet sécurisés avec protection contre la copie et le piratage (Vimeo, Youtube, etc.)
  • DVD & Blu-ray disc : gravure sur supports optiques, vendus dans le commerce (tabacs, points presse, enseignes culturelles de type FNAC, etc.)
  • Le « crowdfunding » ou financement participatif (cagnottes en ligne, collectes de dons)
  • Le mécénat de grandes entreprises (Michelin, Total, LVMH, Orange, etc.)
  • Vente sur les marchés internationaux : « Sunny Side of the Doc », « Cannes Docs », « Cinéma du réel », etc.

 

NB : Cette approche peut être en partie compatible avec certains financements émanant de la sphère publique (à vérifier cependant soigneusement et au cas par cas).

 

 

  1. L’approche non-commerciale :

 

Ici, le principe est résolument inverse : EAPB touche une subvention d’un fonds public, une aide, une rémunération découlant de l’achat d’une œuvre par une collectivité locale (sphère publique).

Dans ce cadre, l’aspect commercial ne doit surtout pas prévaloir car l’association EAPB intervient ici dans une démarche « à but non lucratif ». Les financeurs étant les décideurs, on respectera ici le principe de la mise à disposition gratuite des œuvres produites auprès des acteurs et des professionnels du tourisme. Les réalisations étant entièrement financées par la sphère publique, cette dernière ordonne et fixe comme elle l’entend les détails et les modalités de leur vulgarisation.

 

 

Et quid à l’international ?

Enfin, EAPB réfléchit à la visibilité de ces productions également hors du territoire national de deux manières :

 

  1. « La France possède un immense réseau culturel, varié, ancien et presque sans équivalent à l’étranger. » (Xavier Darcos, ancien ministre)

Il faudrait idéalement utiliser ce réseau et faire diffuser les « vidéos patrimoniales » par des sites internet français ayant un retentissement confirmé à l’international, des agences, missions ou centres culturels françaises à l’étranger (150 dans 91 pays), les « Alliances françaises » (1098 établissements dans 138 pays) ou « l’Institut français » dont le rôle est notamment de promouvoir la culture française dans le monde, des supports de communication destinés aux « ambassadeurs culturels » en poste à l’étranger, bien identifier les relais français au sein des organisations internationales (Unesco), etc.

 

  1. EAPB se propose par ailleurs de traduire (doublage et/ou sous-titrage) les vidéos produites pour les diffuser à l’étranger, dans toutes les langues possibles afin d’accroitre la notoriété du Bourbonnais en touchant des populations y compris très éloignées (Inde, Chine, USA, Amérique latine, etc.) qui jusqu’ici n’avaient probablement que très peu entendu parler du Bourbonnais…

 

EAPB estime que l’accueil réservé à ces vidéos à l’étranger (idéalement courtes et dans un format jeune, de type « zoom » en moins d’une minute sur un élément de patrimoine du Bourbonnais) serait potentiellement excellent. Cela semble même être un moyen pratique et relativement aisé de faire croître en notoriété le département de l’Allier. Avec les répercussions, dans un deuxième temps, sur la fréquentation et le tourisme que l’on peut supposer.

 

 

 

 

 

Les coûts

Exemple pour un film documentaire :

Le coût moyen d’un film documentaire en 2021 était de 646.500 €.

Mais ce « coût moyen » inclue les productions documentaires de type Netflix qui sont beaucoup plus onéreuses (entre 1 et 3 millions d’euros l’unité) et qui faussent donc l’information produite par ces chiffres. En réalité, le véritable « coût moyen » d’un documentaire en France est de 200.000 € par heure diffusée (moyenne stabilisée depuis 2020).

Ce qui correspond, pour un produit de 52 minutes, à un coût d’environ 160.000 € et, pour un produit de 90 minutes, à un coût plus proche des 300.000 €.

Contreparties

01 - Un autocollant EAPB (couleur, diam. 8 cm)

pour 20,00 € et +

2 ARTINAUTES

498 DISPONIBLES

Emportez un peu d'EAPB avec vous, à l'arrière de votre voiture ou sur un objet de votre bureau, devenez en toutes circonstances des ambassadeurs du patrimoine Bourbonnais !

02 - Invitation à l'avant-première

pour 50,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous êtes invité(e) à l'avant-première. Soyez parmi les premiers à avoir le privilège de découvrir les images finalisées du documentaire. (NB : recevez également la contrepartie 01)

03 - Un dvd du documentaire (avec dédicace réalisateur)

pour 100,00 € et +

1 ARTINAUTE

199 DISPONIBLES

Devenez l'heureux propriétaire d'un dvd du documentaire, spécialement dédicacé à votre nom par le réalisateur du projet (NB : recevez également les contreparties 01 et 02)

04 - Votre nom inscrit au générique du documentaire

pour 200,00 € et +

2 ARTINAUTES

73 DISPONIBLES

Adoptez la prestigieuse casquette de "cofinanceur" et obtenez votre nom au générique du documentaire sur le mode : "Grâce à l'aide de..." (NB : recevez également les contreparties 01, 02 et 03)

05 - Une projection privée à domicile

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Recevez chez vous, le temps d'une projection, un membre d'EAPB (muni d'un équipement audiovisuel) pour visionner le documentaire en famille ou entre amis, dans le cadre privé. Déplacement dans l'Allier uniquement (NB : recevez également les contreparties 01, 02, 03 et 04)

06 - Participation à un tournage et repas avec l'équipe

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Offrez-vous une expérience inédite et traversez l'écran pour découvrir l'envers du décor, les trucs et astuces du réalisateur, passez de l'autre côté de la caméra en participant activement à un tournage. Partagez ensuite un bon repas au restaurant en compagnie de l'équipe de production. (NB : recevez également les contreparties 01, 02, 03, 04 et 05