LA PORTE DU LOA

La Porte du Loa

Court-métrage de fiction de 7 minutes
Réalisé par L.A. Dubos
Écrit et produit par Nathan Sestre & Baptiste Borreca
Production : Indépendante – Associatif

Résumé du projet

La Porte du Loa est un court-métrage de fiction sensoriel et viscéral qui nous plonge dans un huis clos organique et mystique.
Dans une crypte vide, Marie, jeune femme arrachée à l’enfance, affronte solitude, faim et hallucinations. Une porte fermée, des voix qui murmurent, une mixture putride. Peu à peu, le corps cède et se transforme. Un rite de passage s’opère.

Le récit pose alors une seule question : que reste-t-il quand on abandonne tout ce qu’on croyait être ?

Tournage et diffusion

• Tournage prévu : 5 au 7 juillet 2025
• Durée du film : environ 7 minutes
• Lieu : Île-de-France (en intérieur naturel aménagé, type crypte ou cave abandonnée)
• Diffusion visée :

Projection publique fin août
Festivals de courts-métrages (Clermont-Ferrand, Court Métrange, FIFIB, Off-Courts)
Festivals de genre (Étrange Festival, Fantasia, Gérardmer)
Réseaux associatifs et plateformes émergentes

La vision de L.A. Dubos

À travers ce court-métrage, le·la réalisateur·rice raconte l’initiation brutale de Marie, une jeune femme poussée dans un rite ancestral : devenir sorcière. Enfermée dans une grotte oppressante par une mère complice, Marie se confronte à une porte close, sourde à ses appels. Ce huis clos devient le théâtre d’une lente désintégration physique et mentale, prélude à une renaissance.

Le film est pensé comme une métaphore du passage à l’âge adulte et du détachement des attentes sociales imposées aux femmes. Marie traverse l’abandon, la faim, la folie, jusqu’à entendre sa propre voix : seule sa force intérieure pourra la sauver. La porte, entité vivante, résiste jusqu’à ce que Marie embrasse pleinement sa transformation.

Le bol, d’abord repoussé, devient le symbole d’une lutte intérieure. Y boire, c’est avaler l’horreur pour renaître. Le body horror par le vomissements, convulsions et les saignements, illustre cette métamorphose organique et douloureuse. Le corps devient paysage, battement du récit, entre textures rugueuses et mystique charnelle.

Le travail sonore occupe une place centrale. Bruitages internes, silences pesants, voix hallucinées : tout est conçu pour faire ressentir la perte de repères de Marie. La musique, granuleuse et pulsante, exprime l’invisible : la contamination du corps, la montée de la folie, l’éveil d’une force intérieure.

Enfin, la figure de la sorcière traverse tout le récit : symbole d’une féminité autonome et redoutée, elle incarne la puissance que l’on conquiert seule, au prix de l’agonie. Devenir sorcière, c’est devenir sa propre délivrance.

Note d’intention des producteurs

 La Porte du Loa est né d’une collaboration évidente.
Nous avions déjà travaillé ensemble, mais cette fois, nous avons voulu nous confronter à un sujet qui nous obsède tous deux : la sorcière. Pas celle des contes ou des clichés, mais une figure à réinventer, une figure de transformation, de révolte, de puissance.

Comme beaucoup de cinéphiles de notre génération, nous avons été bouleversés par le travail d’Ari Aster, Robert Eggers ou Julia Ducournau. Leurs films nous ont montré qu’on pouvait faire un cinéma de genre qui soit à la fois frontal, intime, profondément sensible.
Avec le choc qu’a été The Substance, nous avons retrouvé ce qui nous anime : raconter la violence de ce que le corps traverse, en particulier dans ces moments de bascule où l’on cesse d’être un enfant pour devenir adulte, avec ce que cela coûte.

Nous avons donc imaginé La Porte du Loa comme notre propre mythe, un rituel de passage filmique, physique, organique. Un conte noir à notre échelle, celle de deux jeunes diplômés qui veulent parler de la peur, de l’abandon, et de la transformation.

Dans cette optique, L.A. Dubos s’est imposée naturellement. Son univers plastique, charnel, sensoriel, faisait parfaitement écho à notre écriture. Très vite, une entente artistique forte est née. Nous partageons une même exigence formelle, une même sensibilité viscérale, et un amour commun du cinéma qui dérange.

En tant que producteurs, nous voulons accompagner ce projet de façon rigoureuse et libre.

Nous construisons une production légère, indépendante, mais ambitieuse. Le choix d’un lieu unique, la réduction des décors à l’essentiel, et la précision du dispositif visuel et sonore nous permettent de concentrer l’énergie là où elle compte : dans l'expérience sensorielle du spectateur.

Nous structurons actuellement une entité associative ou coopérative pour porter ce projet et ceux à venir. Ce film est notre premier geste de cinéma produit de manière autonome, et nous le concevons comme une rampe de lancement vers une écriture cinématographique forte et durable. 

Pourquoi cette collecte sur Proarti ?

Nous avons besoin de votre soutien pour enclencher une étape clé : la réalisation du film.
Cette collecte vise à :

• constituer un budget pour le décor afin de transformer un lieu existant en crypte rituelle
• financer les effets spéciaux organiques (maquillage, accessoires, fluides)
• location des matériels technique de tournage et de post-production nécessaire pour la  captation du film
• financer les différents costumes et accessoires de chaque personnages pour recréer une ambiance authentique et historique

Nous avons choisi Proarti pour porter cette campagne car ce projet défend une ambition artistique forte et un cinéma d’auteur libre. Le soutien par le don (et son mécénat fiscal) permet à celles et ceux qui croient à ce type de cinéma de l’accompagner à sa racine.

Faire un don permet une défiscalisation. Cela fonctionne en permettant à un contribuable de réduire le montant de ses impôts en faisant un don à une organisation reconnue d’utilité publique.

• Pour les particuliers : un don de 100 € donne droit à une réduction d’impôt de (66 %), donc le coût réel est de 33 €.

• Pour les entreprises : un don de 100 € permet une réduction d’impôt de (60 %), donc le coût réel est de 40 €.

Rejoignez-nous

Soutenir La Porte du Loa, ce n’est pas seulement contribuer à la production d’un film.
C’est prendre part à une œuvre sensorielle, audacieuse, qui interroge nos limites, nos tabous et nos renaissances.

Merci pour votre lecture, votre curiosité et votre engagement.
Nous avons hâte de vous embarquer dans ce voyage.

— Nathan Sestre & Baptiste Borreca, producteurs