La Révolution Montessori dans les Ehpad

J-85
1 410,00 €
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
INCLUSION,
SANTÉ & HANDICAP,
EDUCATION
Présentation du projet
La Révolution Montessori dans les Ehpad est un documentaire réalisé par Sylvie Deleule et produit par Agnès Trintzius de « Un film à la Patte ». C’est une immersion hors du commun dans deux établissements pour personnes âgées qui adoptent la méthode Montessori pour l’accompagnement de leurs résidents, en particulier ceux qui ont un gros déficit cognitif.
LA COLLECTE
Le documentaire est soutenu en partie par France3 Grand Est, mais cet apport ne suffit pas à financer la suite du tournage. En effet, ce projet nécessite une grande proximité avec les protagonistes et surtout beaucoup de jours de repérage et tournage complémentaires pour ne pas perdre le contact : les gestes du quotidien, les relations humaines jouent un rôle fondamental dans l’approche de Montessori. C’est ce que nous voulons montrer et pour cela, une présence importante sur les lieux est nécessaire.
Particuliers, associations, entreprises et institutions rejoignez-nous dans l'aventure ! D’avance, un immense merci pour votre confiance et votre précieuse participation.
Qu’est-ce que la méthode Montessori ?
« Aide-moi à faire seul » : cette devise de Maria Montessori résume sa méthode pédagogique qui a fait le tour du monde et est aujourd’hui reconnue comme favorisant l’épanouissement de l’enfant à l’école. Elle est de plus en plus appliquée aux personnes âgées, en particulier lorsqu’elles ont des troubles cognitifs.
Une révolution tout en douceur sur les soins à la personne.
Comment s’applique la méthode ?
À son origine, il y a une femme médecin italienne (Maria Montessori,1870-1952), convaincue que les enfants souffrant de troubles moteurs ou atteints de maladies mentales, ont les mêmes droits à l’éducation que les autres. Pour les aider, elle développe des outils adaptés en faisant passer le sensoriel et l’aspect pratique de l’apprentissage avant la théorie. L’objectif : placer la confiance de l’enfant au cœur de l’apprentissage, lui donner le choix de ses activités et l’accompagner. Aujourd’hui, cette méthode connait un vrai succès dans de nombreuses écoles en Europe, et notamment en France.
Montessori change de public
Dans les années 1990, le docteur Cameron Camp, psychologue et chercheur américain, adapte l’approche Montessori aux seniors atteints de troubles cognitifs ou souffrant de maladies avancées telles qu’Alzheimer. Selon lui, la méthode Montessori peut leur redonner une autonomie parfois perdue, à mesure que la maladie progresse. Elle valorise le « faire avec » plutôt que « faire à la place de ». Les résultats obtenus sont sans appel : ils montrent que les seniors atteints de troubles cognitifs reprennent en partie leur autonomie sur des tâches quotidiennes simples comme s’habiller ou manger seul.
En résumé
Montessori remet à plat tout le processus d’accompagnement de la personne âgée qui n’est plus considérée comme malade mais comme une personne à part entière, avec ses fragilités, certes, mais aussi des capacités et des besoins. Les médicaments sont diminués, voire supprimés. L’institution devient une « habitation » et non plus un lieu de soin, où le bénéficiaire peut circuler librement. Les professionnels qui y travaillent deviennent des « facilitateurs » qui permettent à la personne de « faire seule » ce qui a du sens pour elle, en adaptant son environnement physique, en partant de ses capacités et de qui elle est.
Une réinvention du métier d’encadrant
L’application de la méthode Montessori modifie considérablement la relation entre le résident et sa famille avec l’auxiliaire de vie ou l’aide-soignante. Tout d’abord, parce qu’elle nécessite un engagement, une implication plus intime de la part du personnel. Il s’agit non plus de « gérer » une personne âgée, mais plutôt de nouer une relation, en organisant des occupations avec elle, en fonction de ses envies.
Au final, les liens qui sont tissés et les changements de comportements qu’ils induisent procurent une satisfaction du côté du résident, des familles, comme des encadrants.
LE PROJET DE FILM DOCUMENTAIRE
À travers des portraits de résidents, de leur famille et d’encadrants, notre film se propose de montrer comment cette méthode qui a fait ses preuves auprès des enfants est applicable au grand âge et en particulier auprès des personnes en grandes difficultés cognitives (Alzheimer, débuts de démence, troubles du comportement...).
Pourquoi ce film aujourd’hui ?
Depuis une dizaine d’années, de plus en plus d’établissements s’intéressent à cette méthode, qui remet en question tout ce qui existe traditionnellement en Ehpad. Toutefois, elle reste encore très (trop) marginale.
D’ici 2030, une personne sur six aura 60 ans ou plus... Un vieillissement qui va s’accompagner de troubles cognitifs s’aggravant avec l’âge : ceux-ci concernent déjà 14% des plus de 60 ans... Un problème de plus en plus aigu pour les familles : dès lors, comment vont-elles pouvoir affronter les déficits de leurs ainés ? Cette question centrale est souvent peu traitée dans les documentaires traitant du vieillissement.
Alors que l’image des Ehpad s’est profondément dégradée depuis quelques années, le but de notre film est de montrer qu’il existe d’autres voies possibles avec une réelle remise en question de l’accueil aux personnes âgées.
Le film s’appuie sur des moments de vie et des portraits d’encadrants et de familles à travers différentes séquences, propres à la méthode Montessori.
La réalisation : deux établissements en lumière
Au centre du récit, Les Séquoias est un Ehpad implanté à Florange (Moselle), émanation du Groupe SOS, acteur associatif européen de l’économie sociale et solidaire. Il accueille 64 résidents : 3 500 m2 répartis sur trois étages, avec un grand jardin. Le bâtiment dispose de chambres individuelles, chacune avec un sanitaire accessible aux personnes atteintes d’un handicap. Une unité de dix lits a été spécialement conçue pour accueillir les personnes atteintes de maladie type Alzheimer. Il applique la méthode Montessori depuis neuf ans en ayant changé radicalement ses méthodes et formé tout le personnel à cette approche. Une mini révolution en forme d ‘exemple.
D’autres voies sont possibles comme les habitats partagés. C’est le cas de « La Poussinière », qui a ouvert à Thomery (Seine-et Marne) au sein d’une grande bâtisse du XIXème sur un terrain de 1500 m2
L’établissement est géré par la coopérative « Maison des Cultures », soutenue par l’Agence régionale de santé (ARS), le conseil départemental de Seine-et-Marne et la commune de Thomery.
Dix personnes Alzheimer y vivent en co-location. Malgré leur maladie, leur âge, leur handicap, leurs difficultés au quotidien, ils se sentent totalement chez eux. Telle une maison de famille, on aime à se retrouver pour le déjeuner sur la grande table du salon près du buffet. Au rez-de-chaussée, la grande cuisine équipée permet de préparer les repas en commun après les courses au marché. Un projet qui demande une grande implication des familles.
VERBATIM
Graziella, auxiliaire de vie : « nous sommes des accompagnantes, mais nous ne faisons pas à leur place. Nous n’obligeons à rien, nous laissons faire, ça peut prendre du temps, mais avec de la patience, on y arrive. »
Myriam, animatrice : « la différence par rapport à un établissement classique, ce sont les rapports humains et sentir que ce que nous faisons est utile. »
Nadine, infirmière : Chez les résidents, on a peu de chutes, peu de fractures, car ils sont actifs et la verticalité aide à conserver une certaine tonicité !
Caroline, directrice : « Les gens se sentent bien, les familles sont contentes. Ce changement de regard est stimulant d’un point de vue professionnel.
Elise, fille d’une résidente : Au départ, je culpabilisais énormément, je me disais que j’étais une personne horrible... Finalement, je trouve qu’ici, ma mère s’enfonce sereinement dans la maladie.» ».
Céline, directrice : « À partir du moment où on a laissé les portes ouvertes, nous n’avons plus eu le moindre problème ; Il faut accepter une « prise de risque », et surtout toujours se demander « pourquoi la personne veut absolument ouvrir la porte ».
Patrice, fils d’une résidente : « Depuis qu’elle est ici, ma mère a gagné en sérénité et ne se fait plus prier pour manger ! »
Quelques mots de la réalisatrice Sylvie Deleule
J’ai découvert par hasard que la méthode Montessori pouvait s’appliquer aux personnes âgées, lorsqu’une auxiliaire de vie s’occupant en Ehpad de ma belle- mère atteinte d’Alzheimer m’en a parlé. Je me suis alors rendu compte que l’idée existait depuis une trentaine d’années mais avait été très peu appliquée dans l’Hexagone.
J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises d’évoquer la question du vieillissement dans différents documentaires. A chaque fois, j’en suis ressortie avec une grande émotion : les personnes âgées donnent un visage singulier à des problématiques sociétales, leur apportent un regard différent et enrichissant.
Pour ce film, un premier repérage au long cours m’a permis de tisser une relation de confiance avec les personnages. La caméra est discrète laissant de nombreux espaces à des moments de vie. In fine, j’espère faire de ce film une source d’inspiration pour les familles et établissements qui hésitent encore à se lancer dans cette nouvelle approche.
A quoi sert l'argent collecté
Le documentaire est soutenu en partie par France 3 Grand Est, mais cet apport ne suffit pas à financer la suite du tournage. En effet, ce projet nécessite une grande proximité avec les protagonistes et surtout beaucoup de jours de repérage et tournage complémentaires pour ne pas perdre le contact : les gestes du quotidien, les relations humaines jouent un rôle fondamental dans l’approche de Montessori. C’est ce que nous voulons montrer et pour cela, une présence importante sur les lieux est nécessaire.
Particuliers, associations, entreprises et institutions rejoignez-nous dans l'aventure ! D’avance, un immense merci pour votre confiance et votre précieuse participation.
Objectif de collecte
15 000,00 €
Montant Global
126 741,00 €
Désignation | Montant |
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Droits artistiques |
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Droits d'auteurs, écriture, réalisation | 4 000,00 € |
Droits musicaux, et transcriptions | 3 600,00 € |
SOUS TOTAL | 7 600,00 € |
Personnel |
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Équipe de production et postproduction | 10 700,00 € |
Équipe de tournage (réalisation, prises de vues/son, montage, mixage, étalonnage...) | 30 205,00 € |
SOUS TOTAL | 40 905,00 € |
Interprétation |
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Narrateur, commentateur, speaker | 500,00 € |
SOUS TOTAL | 500,00 € |
Charges sociales |
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Auteur, réalisatrice, équipe technique et artistique | 24 632,00 € |
SOUS TOTAL | 24 632,00 € |
Transports défraiement régie |
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Frais de préparation | 1 546,00 € |
Frais de tournage | 2 000,00 € |
Repas, hébergements pour tournage | 4 876,00 € |
Frais après tournage | 5 860,00 € |
SOUS TOTAL | 14 282,00 € |
Moyens techniques |
|
Prises de vues, son, pellicules et supports | 7 000,00 € |
SOUS TOTAL | 7 000,00 € |
Pellicules et laboratoire |
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Montage, sonorisation, masterisation | 21 787,00 € |
SOUS TOTAL | 21 787,00 € |
Assurance et divers |
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Avant-premières et contreparties contributeurs | 2 500,00 € |
Frais généraux | 6 035,00 € |
Divers - Frais de gestion Proarti | 1 500,00 € |
SOUS TOTAL | 10 035,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 126 741,00 € |
Désignation | Montant |
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Subvention (acquis) |
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CNC - FSA (acquis) | 28 000,00 € |
SOUS TOTAL | 28 000,00 € |
Diffuseur |
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France Télévisions (acquis) | 60 418,00 € |
À déterminer (en cours) | 3 200,00 € |
SOUS TOTAL | 63 618,00 € |
Autofinancement (acquis) |
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Un film à la patte (acquis) | 20 123,00 € |
SOUS TOTAL | 20 123,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 15 000,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 126 741,00 € |
Contreparties
Générique !
pour 50,00 € et +
3 ARTINAUTES
Mention et remerciement de votre participation dans le générique de fin
Avant-première du film
pour 100,00 € et +
1 ARTINAUTE
Invitation à l'avant-première du film documentaire !
(en région parisienne ou strasbourgeoise)
Le livre "Alzheimer, une vie pleine de défis"
pour 150,00 € et +
3 ARTINAUTES
Un envoi de l'ouvrage "Alzheimer, une vie pleine de défis" de Cameron J. CAMP.
Vivre sereinement Alzheimer ou d’autres troubles cognitifs est tout à fait possible… si l’on décide de changer de regard sur la maladie.
Le professeur Cameron J. Camp expose sa méthode inspirée de la pédagogie Montessori qui prend en compte la personne et ses capacités. L’objectif est de lui redonner de l’autonomie en lui offrant des choix, en adaptant son environnement pour qu’elle ne soit plus mise en échec.
L’auteur, à partir de nombreux cas réels, décrit le comportement, la cause et surtout les solutions concrètes et simples à mettre en place pour améliorer le quotidien de la personne et de son entourage.
Ce livre est un message d’optimisme réaliste pour toutes les personnes atteintes de troubles cognitifs, leurs proches et les accompagnants professionnels.
Conférence avec Véronique Durand-Molleur
pour 500,00 € et +
0 ARTINAUTES
Invitation à une conférence en présence de Véronique Durand-Molleur, à propos de la méthode Montessori !