SUR LES TRACES DE VILLE CRUELLE
Un documentaire de création sur le roman panafrican "Ville Cruelle" et son auteur Mongo Beti
Par: NASSARA PRODUCTIONS
J-50
800,00 €
AUDIOVISUEL - CINÉMA
DÉMOCRATISATION CULTURELLE,
CO-PRODUCTION
EDUCATION
Présentation du projet
« Sur les traces de Ville Cruelle » est un documentaire de création mettant en lumière le premier roman de Mongo Beti aka Eza Boto, écrivain pionnier de la littérature francophone. Dans une dérive sur les lieux évoqués dans le roman « ville cruelle », deux jeunes narrateurs plongent dans un monde colonial fait de d’impitoyables violences… On y découvre aussi, le parcours de vie d’un penseur africain, exilé à Rouen et invisibilisé pour ses opinions panafricanistes. Ce documentaire s’adresse à tous les Africains et à toutes les personnes intéressées par la littérature et l’histoire panafricaine.
Depuis les débuts de sa production en 2019, une équipe soudée et persévérante a porté à bout de bras ce projet entre le Cameroun et l’Europe et nous les remercions infiniment pour leur indéfectible soutien. Aujourd’hui, afin de finaliser la post production dans des standards de qualité optimales nous avons besoin de votre soutien.
FAQ
Mongo BETI, pseudonyme d’Alexandre BIYIDI-AWALA (son premier pseudonyme étant Eza BOTO), né le 30 juin 1932 à Akometam, Cameroun. Après des études primaires à l’école missionnaire de Mbalmayo, il entre en 1945 au lycée Leclerc à Yaoundé. Bachelier en 1951, il vient en France poursuivre des études supérieures de Lettres à Aix-en-Provence puis à la Sorbonne à Paris. Il commence sa carrière littéraire avec la nouvelle Sans haine et sans amour, publiée dans la revue Présence Africaine, dirigée par Alioune Diop, en 1953. Un premier roman Ville cruelle, sous le pseudonyme d’Eza Boto suit en 1954, publié aux éditions Présence Africaine. Mais c’est en 1956 que la parution du roman Le pauvre Christ de Bomba fait scandale par la description satirique qui est faite du monde missionnaire et colonial. Paraissent ensuite Mission terminée, 1957 (Prix Sainte Beuve 1958) et Le Roi miraculé, 1958. Il travaille alors pour la revue Preuves, pour laquelle il effectue un reportage en Afrique. Il travaille également comme maître auxiliaire au lycée de Rambouillet (78). En 1959, il est nommé professeur certifié au lycée Henri Avril à Lamballe (22). Il est admis à l’Agrégation de Lettres classiques en 1966 et enseigne au lycée Corneille de Rouen (76) de cette date jusqu’en 1994. En 1972 il revient avec éclat à l’écriture. Son livre Main basse sur le Cameroun, autopsie d’une décolonisation est interdit à sa parution par un arrêté du ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin, sur la demande, suscitée par Jacques Foccart, du gouvernement camerounais, représenté à Paris par l’ambassadeur Ferdinand Oyono. Il publie en 1974 Perpétue et Remember Ruben. Après une longue procédure judiciaire, Mongo Beti et son éditeur François Maspéro obtiennent en 1976 l’annulation de l’arrêté d’interdiction de Main basse. En 1978 il lance, avec son épouse Odile Tobner, la revue bimestrielle Peuples Noirs Peuples africains, qu’il fait paraître jusqu’en 1991. Cette revue décrit et dénonce inlassablement les maux apportés à l’Afrique par les régimes néo-coloniaux. Pendant cette période paraissent les romans La ruine presque cocasse d’un polichinelle (1979), Les deux mères de Guillaume Ismaël Dzewatama futur camionneur (1983), La revanche de Guillaume Ismaël Dzewatama (1984), également une Lettre ouverte aux Camerounais ou la deuxième mort de Ruben Um Nyobé (1984) et le Dictionnaire de la négritude (1989, avec Odile Tobner). En 1991 Mongo Beti retourne au Cameroun, après 32 années d’exil. Il publie en 1993 La France contre l’Afrique, retour au Cameroun. En 1994 il prend sa retraite de professeur. Il ouvre alors à Yaoundé la Librairie des Peuples noirs et organise dans son village d’Akometam des activités agricoles. Il crée des associations de défense des citoyens, donne à la presse privée de nombreux articles de protestation. Il subit en janvier 1996, dans la rue à Yaoundé, une agression policière. Il est interpellé lors d’une manifestation en octobre 1997. Parallèlement il publie plusieurs romans : L’histoire du fou en 1994 puis les deux premiers volumes, Trop de soleil tue l’amour (1999) et Branle-bas en noir et blanc (2000), d’une trilogie restée inachevée. Il est hospitalisé à Yaoundé le 1er octobre 2001 pour une insuffisance hépatique et rénale aiguë qui reste sans soin faute de dialyse. Transporté à l’hôpital de Douala le 6 octobre, il y meurt le 7 octobre 2001.
Odile Tobner
En 2021 la majeure partie du film a été tourné au Cameroun entre les villes de Mbalmayo, Yaoundé, et Douala. Les images françaises (de la Normandie et de la Bretagne) furent réalisées entre 2021 et 2023 lors de différentes rencontres entre la coréalisatrice Sarah Dauphiné Tchouatcha et la famille de Mongo Beti. Les séquences de la ville de Genève (Suisse) ont été effectuées pendant l'hiver 2022-2023.
Le film a été monté au Cameroun à la librairie de Mongo Beti, librairie des peuples noirs de Yaoundé. La co réalisation étant franco-camerounaise, Sarah Dauphiné Tchouatcha séjournait régulièrement au Cameroun où Tamnou Koloko accomplissait le montage.
A quoi sert l'argent collecté
Notre documentaire dont le tournage a commencé en 2021, est enfin en phase finale de sa post production. Aujourd’hui nous souhaitons optimiser la qualité de son finissage.
Aussi, nous souhaitons produire le mixage son en une version 5.1, améliorer les génériques de début et de fin, achever les sous titrages en anglais.
Objectif de collecte
9 741,00 €
Montant Global
48 686,00 €
Désignation | Montant |
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Personnels pré production et tournage |
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Réalisateurs techniciens | 2 500,00 € |
Régie | 500,00 € |
Directeur de la photographie | 850,00 € |
Producteurs | 14 500,00 € |
Chef opérateur son | 600,00 € |
Main d'oeuvre décors | 200,00 € |
SOUS TOTAL | 19 150,00 € |
Droits artistiques |
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Droits musicaux | 576,00 € |
Illustrations | 250,00 € |
Traduction | 600,00 € |
SOUS TOTAL | 1 426,00 € |
Equipe artistique |
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Piroguiers | 200,00 € |
Création de la bande originale | 800,00 € |
SOUS TOTAL | 1 000,00 € |
Décors |
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Locations décors & prestations | 220,00 € |
SOUS TOTAL | 220,00 € |
Transport défraiement / Régie |
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Transport repérages | 150,00 € |
Transport et frais de séjour tournage Mbalmayo | 530,00 € |
Transport France et Cameroun post production | 4 100,00 € |
Frais de bureau régie divers | 450,00 € |
SOUS TOTAL | 5 230,00 € |
Moyens techniques |
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Machinerie / Drônes | 460,00 € |
SOUS TOTAL | 460,00 € |
Post Production image et son |
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Montage image | 3 000,00 € |
Montage son stéréo | 3 500,00 € |
Etalonnage | 600,00 € |
Motion Design (charges sociales comprises) | 7 000,00 € |
Habillages film et premier générique | 800,00 € |
SOUS TOTAL | 14 900,00 € |
Assurance / Communication et divers |
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Frais généraux | 2 000,00 € |
Imprévus | 1 000,00 € |
Charte graphique film | 300,00 € |
Frais juridiques | 3 000,00 € |
SOUS TOTAL | 6 300,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 48 686,00 € |
Désignation | Montant |
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Producteur Cameroun : Vus d'Afrique |
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Goethe Institut Kamerun (acquis) | 3 000,00 € |
Aide nationale : Institut Français Cameroun (acquis) | 1 524,00 € |
Action pédagogique avec le lycée Français de Yaoundé (acquis) | 1 621,00 € |
SOUS TOTAL | 6 145,00 € |
Producteur France : Nassara Productions |
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Aide Nationale : mairie de Rouen (acquis) | 2 200,00 € |
Apport producteur (acquis) | 30 000,00 € |
Dons (acquis) | 600,00 € |
SOUS TOTAL | 32 800,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 9 741,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 48 686,00 € |
Contreparties
Inscription au générique
pour 50,00 € et +
0 ARTINAUTES
Votre nom sera inscrit au générique dans les "remerciements"
Deux places pour une projection du film
pour 100,00 € et +
0 ARTINAUTES
Invitez la personne de votre choix et venez assister à une projection débat du film.
Tirage de l'affiche signés par les deux réalisateurs
pour 200,00 € et +
3 ARTINAUTES
17 DISPONIBLES
A partir de 200 € de don une reproduction de l'affiche signée par les deux réalisateurs, vous sera offerte.